Cocktail Petit-déjeunatoire

Arrivés dans le grand hall de la salférence de l'hôtel, nous avions été convié à boire un café d'orange et à déguster des patoiseries toutes fraîches sorties d'usine.

Les convives conférencatoires étaient arrivés en avance pour préparer les boissaudes, infilthés, et autre cafojus. Nous avions la possibilité de nous restaurer de croipains fourtillés aux amandes, de chaussants fumants de cannelle et de microssants aux fourrures étalonnées.

Dans cet univers normé des rencontres d'entreprises, il faut aussi vous parler des conditions atmosphériques de cette rencontre. Connaissez-vous les bébêtiments bassomations ? Le cocktail petit-déjeunatoire (aussi nommé le Copédej) était aussi éconergi. Les pefours cuits à basseture étaient la règle imposée, de même que les boissaudes à 26°C maximum, les contenants étaient dessinés pour permettre de les réchauffer sous les aisselles. Seuls quelques athlètes très entraînés pouvaient arriver à faire fumer le breuvage. 

Bienvenue dans la VBC, vie à basse consommation. En ce mois de mai, la température commençait à s'élever au-dessus de zéro, mais dans le bébêtiment bassomation, la tempatmosphère était limitée à quinze, bien suffisant pour une sieste. Juste après ce lunchtail, nous digescoutions tranquillement les foirentations des conférenieux. Tous serrés comme des boidines pour réchauffer nos corps et nos cathés que nous aurions aimés maragogypes.

ROW, juin 2013